14-12-2019 | INSOLITE, DIVERS


Paris 2024 - le site de Tahiti proposé au CIO pour le surf par le COJO

Le COJO de Paris 2024 a décidé de proposer à la validation du CIO le site de Tahiti pour organiser les compétitions de surf. Cette décision est le fruit d’une étude méthodique des cinq candidatures (Biarritz Pays Basque ; Lacanau-Bordeaux Métropole ; La Torche ; Hossegor-Seignosse-Capbreton ; Tahiti), lancée en juillet dernier par Paris 2024, et menée en étroite collaboration avec la Fédération Internationale de Surf (ISA) et le CNOSF. Cinq principaux critères d’évaluation ont été retenus pour l’analyse des dossiers, dont la méthodologie a été saluée par le CIO :

Compétition / Expérience sportive

Zones opérationnelles / Expérience spectateurs

Cohérence avec la vision de Paris 2024 – Des Jeux durables et spectaculaires

Impact financier

Hébergement des athlètes et des personnes accréditées

Des conditions de compétition exceptionnelles

Si les cinq candidatures se sont illustrées par la qualité des offres proposées, le site de Tahiti se distingue tout particulièrement par les conditions de compétition exceptionnelles offertes aux athlètes. La vague de Teahupoo, reconnue internationalement comme l’une des plus belles au monde pour la pratique du surf, offre des conditions sportives optimales et sélectives, telles qu’attendues à un niveau olympique. Le site de Tahiti est en effet le mieux placé pour garantir, à cette époque de l’année (au moment des Jeux, 26 juillet / 11 août) une vague concurrentielle et exigeante, permettant de sacrer les meilleurs surfeurs dans des conditions dignes des Jeux. Le choix de la vague de Teahupoo a d’ailleurs été salué par les meilleurs surfeurs du monde via la commission des athlètes de l’ISA.

L’opportunité de vivre la deuxième semaine des Jeux à Paris

La régularité et la qualité de la vague de Teahupoo, à cette période de l’année, au milieu de la saison de haute houle à Tahiti, devrait garantir la tenue de la compétition olympique sur une semaine. L’ensemble des 48 athlètes participant aux compétitions auront ainsi l’opportunité de vivre la deuxième semaine des Jeux depuis le village olympique, au cœur de leur délégation, à Paris et en Seine Saint-Denis, et de participer à la cérémonie de clôture.

Les Outre-mer pleinement associés aux Jeux

En retenant le site de Teahupoo, Paris 2024 a aussi fait le choix fort de revenir dans l’un des berceaux du surf, la Polynésie française. Ce site, qui s’inscrit pleinement dans la vision de Paris 2024, renforcera la dimension spectaculaire du projet, offrant au monde entier des images extraordinaires de la discipline, mais également de la France. Le choix du site de Tahiti permet en outre d’engager un nouveau territoire, d’associer – pour la première fois dans l’histoire des Jeux – les Outre-mer et leurs populations, et de faire la démonstration de la richesse, de la diversité de la France et de sa culture, par-delà de son territoire métropolitain. Il offrira aux Jeux de Paris 2024 la capacité de résonner jusqu’au milieu du Pacifique et d’organiser une célébration sportive et populaire 24h/24 pendant les Jeux.

Un site préservé

Avec Tahiti, Paris 2024 a fait le choix d’un site préservé de « reef break » dans un cadre naturel exceptionnel. Avec cette topographie particulière d’une zone littorale, c’est bien la compétition qui s’adaptera au site et non l’inverse. Dans cette configuration d’un concept sur mesure, l’impact carbone de la compétition de surf à Tahiti sera de fait limité. Paris 2024 renforce ainsi son ambition d’organiser des Jeux durables en ligne avec leur époque, sur le plan environnemental mais aussi économique et social.

La préservation du site et l’héritage légué au territoire et sa population ont également fait l’objet d’une attention toute particulière :

- Avec un concept de village des athlètes composé de maisons modulaires temporaires (« Fare ») qui seront démontées après la compétition et réinstallées comme logements sociaux sur Tahiti et dans les îles ;

- Avec des impacts limités sur la zone littorale, sensible d’un point de vue écologique, la vague étant au large.

 

Photo COJO

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