Une fois de plus, le télémark se positionne ainsi comme la plus brillante discipline de la fédération. Amélie Reymond a encore dominé la saison en s’imposant pour la quatrième fois consécutive au classement général de la Coupe du monde.
Cet hiver, l’équipe nationale de télémark, composée d’Amélie Reymond, de Sandrine Meyer et de Bastien Dayer, a remporté 13 victoires en Coupe du monde et 18 autres places de podium. A elle seule, Amélie Reymond a remporté huit victoires et s’est adjugé huit autres places de podium. Grâce à cet extraordinaire butin, la jeune sportive de 25 ans s’est emparée pour la quatrième fois consécutive du grand globe de cristal récompensant le vainqueur du classement général de la Coupe du monde. En outre, Amélie s’est de nouveau imposée dans deux disciplines de la Coupe du monde : le classic et le sprint classic. Il n’y a qu’en sprint parallèle qu’elle s’est inclinée devant la Norvégienne Sigrid Rykhus.
Chez les hommes, Bastien Dayer s’est offert quatre victoires cette saison. Au classement général de la Coupe du monde, le sportif s’est finalement distingué par un joli troisième rang derrière le Français Philippe Lau, grand vainqueur, et Tobias Müller. Nicolas Michel, le benjamin de l’équipe, a lui aussi fait forte impression : il s’est régulièrement classé dans le top 15 et, pour couronner le tout, a remporté la médaille de bronze dans la compétition de sprint parallèle des Championnats du monde juniors.
La saison dernière, une nouvelle discipline a été introduite dans la Coupe du monde de télémark : le sprint parallèle, venu remplacer le slalom géant. Dans cette discipline, deux coureurs s’élancent en même temps sur des parcours parallèles. Comme en sprint classic et en classic, les coureurs doivent franchir des portes de slalom géant, réaliser un saut, prendre un virage paroi à pic de 360° et effectuer un parcours de ski de fond en skating. Les sélections obéissent au système par K.-O., de sorte que ni les spectateurs ni les coureurs ne risquent de s’ennuyer. Hans-Peter Birchler, chef entraîneur de l’équipe suisse de télémark, a joué un rôle central dans l’introduction et la réglementation de cette nouvelle discipline. Il dresse un bilan positif de cette première saison : « Avec son système par K.-O., cette nouvelle discipline a rendu le télémark de compétition beaucoup plus intéressant. J’espère que cette évolution va encore accroître nos chances de voir le télémark entrer un jour au programme des Jeux Olympiques. Pour l’équipe de télémark, le défi consiste à maintenir le très haut niveau de ces dernières années, atteint grâce à de grands exploits réitérés de saison en saison ! C’est pourquoi notre objectif pour cet hiver est encore de monter le plus souvent possible sur le podium de Coupe du monde et de récolter de nombreuses médailles aux Championnats du monde. »